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Huile de palme: Un créneau porteur

Par Simon Pierre ETOUNDI

Au cours des dernières semaines, la filière palmier à huile a fait l’objet de mille et une attentions. Des investisseurs étrangers, Malaisiens, Thaïlandais et Singapouriens qui ont séjourné au Cameroun n’ont pas manqué au cours de leurs différents échanges avec les autorités camerounaises et les acteurs économiques nationaux de mettre en exergue, le potentiel de la filière. Cet intérêt est très flatteur pour le Cameroun, tant malaisiens et thaïlandais font partie du gotha des producteurs d’huile de palme dans le monde. Et de façon claire, ils n’ont pas manqué de relever que la filière palmier à huile fait partie des activités à fort potentiel au Cameroun. Il y a dès lors un clin d’œil qui est fait aux acteurs du secteur pour qu’ils redoublent d’ardeur au travail afin de tirer le meilleur profit possible d’une activité qui n’a pas encore dévoilé toutes ses richesses. Du reste, les acteurs de la filière palmier à huile n’ont pas attendu que Malaisiens, Singapouriens ou Thaïlandais viennent s’extasier devant le potentiel camerounais. Depuis quelques années déjà, la culture du palmier à huile est une activité qui attire du monde. Si pendant longtemps, elle est restée l’apanage de grosses sociétés comme la Socapalm, la Ferme suisse ou la CDC pour ne citer que celles, de plus en vue, des individus se lancent dans la culture du palmier à huile. Et les superficies cultivées par des particuliers deviennent chaque jour plus importantes. Ainsi, en 2007, la production d'huile de palme au Cameroun s'élevait à 147 000 tonnes. A l'époque, même si ce chiffre n'avait rien d'affolant, il était tout de même un motif de satisfaction au regard des efforts fournis pas les acteurs pour y parvenir. Et ce chiffre s'est légèrement amélioré, année après année, pour atteindre la barre symbolique des 200. 000 tonnes en 2009. Toujours est-il que ces résultats ne parviennent pas à combler la demande locale. D’ailleurs les spécialistes relèvent un déficit de 50 000 tonnes qui serait la marge acceptable pour contenter le maximum de consommateurs. Mais, à la vérité il semble que les quantités produites sont bien plus élevées, car ce qui est issu des exploitations artisanales n'est pas pris en compte, faute de données chiffrées fiables. Autant dire que le potentiel demeure sous évalué et surtout sous-exploité. Mais au-delà de la simple production d’huile de palme, il est question de capitaliser tout ce que l’activité permet de faire. C’est dans ce sens que de nombreuses entreprises de transformation ont vu le jour. Il est question d’aller au-delà de la simple extraction d’huile de palme. Toutefois, malgré une réelle envie d’expansion, les acteurs de la filière huile de palme ne parviennent pas toujours à leurs fins. Concrètement, la croissance des besoins demeure supérieure à la croissance de l’offre. Et de l’avis des spécialistes en 2011, le déficit de production est de l’ordre de 100 000 tonnes. Mais la situation de la filière n'est pas désespérée. Il est simplement question de renforcer la capacité de production nationale. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’une action concertée entre les différents acteurs du secteur. Car, à l'échelle individuelle, les planteurs et producteurs doivent faire face à des coûts considérables, notamment au prix très élevé des engrais. Par ailleurs, la question foncière reste une question épineuse pour les planteurs. Mais il ne faut pas céder au découragement. C’est le sens de l’appui que le gouvernement apporte aux planteurs dans le cadre de plusieurs programmes. Et l’intérêt affiché par des investisseurs étrangers pour la filière palmier à huile est un indicateur que l’activité peut nourrir son homme et contribuer de façon conséquente au décollage de l’économie nationale. Mais pour atteindre les 20 millions de tonnes annuels de la Malaisie, il y a encore du chemin à faire.


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